On February 6, New Zealand commemorates the signature of the Treaty of Waitangi, the nation’s founding document. It may surprise you to know that nowadays even Māori people celebrate this event! But it speaks to the fact that the initial relationship between Māori tribes and the British Crown was rooted in fairness.
In 1840, over 500 Māori chiefs and representatives of the British Crown entered a partnership, thereby establishing a British colony. Pākehā (European) immigrants had already started coming to these shores, but in an anarchic manner, and both Māori and the English wanted to control these movements.
It’s important to stress that Māori iwi (tribes) did not relinquish their power with this contract. In fact they retained their authority, ownership of their land, and access to their resources, while recognizing the British Crown’s sovereignty and accepting the permanence of Pākehā settlements. There was no question of establishing reserves, and māori people were granted the same rights as any other subject.
When I learned about the particulars of the Treaty, I was astounded by the British Crown’s forbearance. Mindful of colonisation’s dire consequences, I would never have thought that the expanding Empire was at some point willing to protect Māori interests. It may have been due to the fact that Pākehā at that time were largely outnumbered by indigenous people (roughly 100,000 Māori for 2,000 Europeans). But this benevolence also emanates from the contemporary humanitarian ideals which recognized Indigenous people as distinct nations with customary rights rather than categorizing them as “savages” or “barbarians”. Enlightened by previous African and American ghastly experiences, wary humanitarian groups were aware that European contact could lead to an Indigenous society’s annihilation. They wanted to prevent that.
Well, that was the intention anyhow. How things unfolded on the ground was more akin to the usual colonisation story of oppression and exploitation. The Waitangi Treaty promises were ignored and forgotten. Yet, in recent times, calls for honoring the Treaty have been heard and supported. In 1975 the Waitangi Tribunal was set up to investigate Māori grievances.
Le 6 février, c’est jour de fête nationale en Nouvelle-Zélande. Pas de grands flonflons mais ici et là, le temps d’une cérémonie ou d’une kermesse, on commémore la signature du Traité de Waitangi, acte fondateur de la nation. Cela peut surprendre mais même les Māori célèbrent Waitangi Day ! La raison en est que les termes du traité sont équitables à leur égard.
En 1840, 500 chefs māori et des représentants de la Couronne britannique signèrent le fameux traité afin de mettre un peu d’ordre dans le débarquement et l’installation de colons sur les îles.
Les iwi (tribus) māori ne renoncèrent pas à leurs droits, au contraire. Elles conservèrent leur autorité, leurs territoires, et la jouissance des ressources dont elles dépendaient, tout en reconnaissant la souveraineté britannique et la permanence de l’installation des Pākehā (Européens).
Contrairement aux colonies antérieures, les Britanniques n’ont pas recouru au système délétère des réserves, et les ressortissants māori jouissent dès le début des mêmes droits que leurs concitoyens. Cet élan de justice envers un peuple indigène a de coin en boucher un coin quand on est au fait du scénario qui s’est déroulé ailleurs, en Afrique ou en Amérique.
Comment expliquer cette bienveillance ? D’une part, les Pākehā sont très largement minoritaires à l’époque (ils ne seraient que 2 000, face à une population de quelque 100 000 māori). D’autre part, il semble qu’en Europe une philosophie humaniste ait gagné les esprits et ait incité à considérer les autochtones comme des pairs et non comme des sauvages ou des barbares. Ces groupes influents au Parlement tenaient à ne pas répéter les exactions qui ont conduit à l’anéantissement de certaines nations amérindiennes ou tribus australiennes.
En tout cas, tel est l’esprit qui préside à l’élaboration du traité. Par la suite, les termes en ont été plutôt malmenés. Le Traité est bafoué, puis ignoré. Après des années de lutte, le Traité revient au devant de la scène. Enfin, en 1975, le tribunal de Waitangi est instauré afin d’enquêter sur les violations de ces termes.